14 juin 2005
LES MILLE ET UNE NUIT
J'ai beau caché ce que j'endure,mon visage me trahit,
le sommeil cède à l'insomnie,
ô temps abrège mes jours, sans me faire verser
et mon sang et mes larmes entre peine et danger.
N'aurez vous point pitié du pus noble des siens
livré a justice d'amour si misérable devenu?
Nous étion jaloux même d'une brise vous affleurant,
Mais le destin s'abat et vient vous aveugler.
Que peut donc cet archer succombant sous le nombre
qui veut tendre son arc et qui brise sa corde?
Et pour un coeur ardent accablé de tourments,
ou fuir pour échaper à un destin fatal?
Publicité
Commentaires
F
A